Nous continuons les études de Burgmuller avec le numéro 2. Il y a du pain sur la planche, mais cette pièce mérite que vous preniez votre temps. Vous aurez droit à un vidéo ou j’explique toutes les difficultés du morceau. En gros, si vous voulez travailler les traits rapides aux deux mains et l’indépendance ce morceau est fait pour vous. La partition est dans l’article, ainsi vous aurez tout sous les mains pour en venir à bout.
j’entame aujourd’hui un long chemin, fait de vidéos de partitions et de beaucoup de patience. En effet, après les classiques favoris pour piano vol. 1, je passe à autre chose. Un peu plus sérieux, ce n’est pas bien difficile.
Je vous propose d’apprendre les 25 études faciles de F. Burgmüller op. 100. Dès à présent, vous pouvez vous pencher sur le premier numéro de cet opus, une pièce très simple. Vous aurez à votre disposition une vidéo (!) et la partition. Curieux ?
Je tenais à vous signaler la fin d’une année de travail. Mais ça y est ! L’article sur l’échauffement au piano est enfin publié ! Fnor (administrateur de Humeur piano) a gentiment accepté mon article, j’en profite d’ailleurs pour le remercier ici.
Ingolf Wunder commence son éducation musicale par le violon. Il n’a alors que quatre ans. Quelques années plus tard, son talent au piano est révélé. Il intègre les conservatoires de Klagenfurt en Allemagne et de Linz en Autriche, puis l’Universität für Musik und darstellende Kunst de Vienne. Le pianiste polonais Adam Harasiewicz devient son mentor. À l’âge de 14 ans, Ingolf Wunder débute à la salle Schubert du Konzerthaus de Vienne. Deux ans plus tard, il interprète le 3e concerto pour piano de Sergueï Prokofiev au Théâtre des Champs-Élysées avec l’Orchestre National de France et Emmanuel Krivine. Cette saison, Ingolf Wunder est accompagné par l’Orchestre radio-symphonique de Francfort, le NHK Symphony Orchestra de Tokyo, l’Orchestre symphonique de Vienne, le l’Orchestre radio-symphonique de Berlin ainsi que l’Orchestre philharmonique de Varsovie. Il se produit dans des salles aussi prestigieuses que le Conservatoire de Musique de Genève, le Konzerthaus de Vienne, la Philharmonie de Berlin, le Théâtre du Prince-Régent de Munich, la Philharmonie de Varsovie et, last but not least, le Festspielhaus de Baden-Baden. Vous voulez voir le programme ?
Arturo Benedetti Michelangeli (1920-1995) est sans aucun doute l’un des plus fascinants pianistes du vingtième siècle. Au-delà de ses frasques et d’une légende qu’il entretenait volontiers lui-même, Michelangeli sut envoûter durablement son public tant par l’extraordinaire diversité de sa palette sonore que par sa présence magnétique sur scène. Le pianiste s’appuyait pour cela sur une technique irréprochable. Perfectionniste jusqu’à l’obsession, ce travailleur acharné ne laissait rien au hasard, à tel point que l’on reprocha parfois à son jeu une certaine distance. Rien de tel cependant à l’écoute de ce Premier Livre des Préludes de Claude Debussy filmé en 1978. Jouant pour lui-même, donnant vie à chaque pièce, la ciselant jusqu’à la moindre nuance, Michelangeli construit une grande arche où chaque événement a son importance et où un secret réseau de correspondances se tisse au fil des préludes.
Boris Berezovsky, pianiste russe formé par Elisso Virssaladze et Alexander Satz, a joué entre autres sous la baguette de Kurt Masur et de Leonard Slatkin. Il débute ce concert par une Sonate pour piano en si mineur S. 178 de Franz Liszt. Puis, Brigitte Engerer, formée au Conservatoire Nationale de Musique et de Danse de Paris avant de partir pour cinq ans au Conservatoire de Moscou et qui a joué avec les plus grands chefs d’orchestre dont Karajan, viendra en renfort pour interpréter avec lui (et à quatre mains) la célèbre Rhapsodie hongroise n°2 en ut dièse mineur et des Variations pour quatre mains en fa majeur de Chopin.
Les professeurs de piano ne produisent pas que des exercices ou des reprises de vos œuvres favorites. Ils écrivent aussi ! Johanna Sebrien fait partie de ceux-là !
Petite présentation :
Les aventures trépidantes d’Igor-Frédéric, professeur de piano est un roman feuilleton humoristique qui raconte les aventures d’un prof légèrement acariâtre et flemmard vivant à Crépinay-sur-Loire (300 habitants). Comment parviendra-t-il à trouver des élèves quand la plupart des habitants préfèrent aller traîner « chez Joe », l’unique bar du coin ?
Réalisation : Pierre-Martin Juban (2008, 50 mn) Coproduction : ARTE France, Idéale Audience, BBC
Ce programme nous permet de retrouver le pianiste soviétique Emil Guilels au Conservatoire de Moscou en 1977 dans son répertoire de prédilection, avec des œuvres romantiques comme la Sonate pour piano n°12 de Beethoven et Arabesque de Schumann, ainsi que de la musique russe dont il est l’un des plus grands interprètes, avec la Sonate pour piano n°3 de Prokofiev et une étude de Scriabine. Chostakovitch disait de lui : « Il combine à la fois une grande liberté d’interprète et un respect absolu des intentions du compositeur ».
Je vous ai trouvé un documentaire intéressant sur l’art de Chopin. Il n’est pas extraordinaire mais il vous permettra de comprendre quelques spécificités du compositeur, et son travail pianistique.
Frédéric Chopin est né il y a deux cents ans jour pour jour, le 1er mars 1810. Après la Folle journée de Nantes, Arte poursuit son hommage au compositeur avec un portrait inédit et plusieurs concerts événements.